Shivkumar Sharma et Rahul Sharma
Inde du Nord, Santour
06/10/2014 à 20h30 au Théâtre de la Ville
12 places, 12 euros.
*Attention* : Ces places ne sont pas au tirage sort informatisé ! Pour les obtenir, il suffit de se rendre au bureau du COF. Dépêchez-vous avant qu’il n’y en ait plus.
Depuis des lunes, le génie du père avait su faire « chanter » les cent cordes de son instrument par la grâce d’effleurements tout en velours, de pluies battantes de frappes virevoltantes, d’offrandes sensibles de notes fertiles… L’audace du fils prolonge hardiment, ardemment, cette délicate dextérité.
Ensemble à Paris, dans une subtile conversation, père et fils n’auront de cesse d’amplifier l’esprit de cette cithare enracinée et libre.
Autour du santour, le dialogue entre les sons traditionnels du virtuose Shivkumar Sharma et la musique moderne de son fils Rahul promet un spectacle poétique, tout à la fois méditatif et jubilatoire !
Sílvia Pérez Cruz
Chant, Catalogne, Espagne
29/11/2014 à 17h00 au Théâtre des Abbesses (Théâtre de la Ville)
12 places, 11 euros.
Sílvia Pérez Cruz ? SPC, c’est une voix ! SPC, c’est une vocation !
Âgée d’une trentaine d’années, cette Catalane douée se sent, dit-elle volontiers, « vouée à écrire et à composer ». Poly-instrumentiste, elle est une musicienne accomplie ; curieuse de genres divers, elle les mélange avec gourmandise sur sa palette musicale. Polyglotte, elle chante en catalan et en castillan, mais aussi en galicien, voire en portugais. Talent protéiforme, elle est l’un des plus beaux fleurons de la chanson catalane.
Du flamenco, au fado en passant par le boléro et les chants brésiliens, la jeune compositrice-interprète met toute la culture latine en musique ! Au croisement des langues et des genres, elle brouille les pistes et multiplie les traversées entre Europe et Amérique. Pour ne rien gâcher, la générosité des pays qui l’influencent se retrouve dans ses concerts : des prestations pleines de charisme et d’énergie.
Boubacar Traoré
Mali, Guitare et chant
06/02/2015, 20h30 au Théâtre de la Ville
12 places, 11 euros.
La vie de cet homme est un roman, écrit avec une plume trempée tantôt dans l’encre bleue, tantôt dans l’encre noire, selon les époques et les aléas de la vie. Son chant est pétri des heurs et malheurs des hommes. Pur diamant, sa voix, dit-on, « mêle avec authenticité les limons du fleuve Niger à ceux du Mississippi ». Le jeu de guitare de cet autodidacte s’inspire de la technique de la kora africaine, le phrasé et les couleurs de celle des bluesmen noirs américains. Fidèle, Vincent Hucher l’escorte à l’harmonica, avec les sonorités d’une calebasse et celles d’une guitare. Un hommage à l’un des fondateurs de la musique mandingue d’aujourd’hui.
On ne présente plus Boubacar Traoré. Légende de la musique malienne, il porte en lui toute la beauté du blues africain. Tel un grand sage, l’homme chante avec profondeur et simplicité des histoires, son histoire.
Jasser Hay Youssef
Tunisie, viole d’amour
07/03/2015 à 17h00 au Théâtre des Abbesses (Théâtre de la Ville)
12 places, 11 euros.
La viole d’amour, instrument secret et confidentiel, doit sa magie à la fascinante hypnose de sa sonorité. À la fois flûte et murmure nocturne, son âme et ses silences éloquents rencontrent les épopées des bardes d’Asie centrale et les confidences du blues américain. Sous le prisme de cet instrument unique joué par Jasser Haj Youssef, les questions d’histoires et de traditions résonnent avec spiritualité.
Violoniste de formation, Jassr Haj Youssef est le premier à avoir redécouvert la viole d’amour. Il a su la mettre au service d’une musique aux multiples facettes. Avec une surprenante modernité, Orient et Occident se mêlent, la classique rencontre le jazz et l’impro, l’Italie du XIVe siècle côtoie les percussions indiennes et l’universalisme de la world music.
Joana Amendoeira et Nancy Vieira
Fado, Morna, Portugal, Cap-Vert
16/03/2015 à 20h30 au Théâtre de la Ville
12 places, 11 euros.
« SAUDADE! »
La rencontre du fado portugais et de la morna cap-verdienne attise les braises de la mémoire. Si le rythme diffère, un même sentiment les irrigue, la saudade, ce vague à l’âme lusitanien. Le fado chante le destin, la morna se souvient de l’esclavage… Deux voix féminines subliment ces chants, qui apprivoisent l’âme et apaisent l’angoisse individuelle et collective. Une thérapie ?
Ce sera non seulement la rencontre de deux traditions, mais aussi sera celle de deux voix exceptionnelles. Sur scène, les deux interprètes explorent le cordon ombilical qui unit le fado à la morna… et le font vivre.
Ensemble Shams
Musique soufie, Iran
13/04/2015 à 20h30 au Théâtre de la Ville
12 places, 11 euros.
L’ensemble Shams, créé en 1980, est une petite révolution. C’est le premier ensemble pour tambur, ce luth associé à la musique kurde, joué habituellement en solo. Accompagné du daf pour chanter les vers de Rumi, le groupe offrait un style nouveau au répertoire classique. La complicité musicale du père et de ses deux fils, à laquelle s’ajoutent la virtuosité rythmique de Hossain Rezainia et la délicatesse de Korshid Dadkhah, porteront ce concert sur les sommets de la poésie mystique.
L’ensemble Shams, groupe iranien reconnu, a porté les sons iraniens et kurdes de la Chine à l’Europe, en passant par une tournée triomphale aux États-Unis.
